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𝐋’𝐀𝐠𝐫𝐢𝐜𝐮𝐥𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐐𝐮𝐢 𝐏𝐨𝐮𝐯𝐚𝐢𝐭 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐋𝐞 𝐋𝐚𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞 𝐃𝐞𝐬 ...

Il était une fois, un agriculteur appelé Apolo qui pouvait comprendre le langage des animaux.

Apolo s’attardait dans la cour de sa ferme chaque soir, seulement pour les écouter discuter.


Un soir, il entendit le boeuf se plaindre à l’âne de la dureté de son sort :


- Je tire la charrue du matin au soir. Peu importe la chaleur, la fatigue de mes pattes ou l’irritation au cou causée par mon attelage, je suis contraint de travailler.

Mais toi, tu es une créature de loisirs. Décoré d’une couverture colorée, tu te contentes de mener notre maître là où il désire aller. Quand il ne va nulle part, tu te reposes et tu broutes l’herbe verte toute la journée.


L’âne, en dépit de ses sabots agressifs, était d’un bon naturel et sympathisait avec le bœuf.


- Mon bon ami, répondit-il, tu travailles très dur et je voudrais alléger ton sort. Aussi vais-je te raconter comment tu peux obtenir une journée de repos.

Le matin, quand l’esclave vient te chercher pour labourer, couche-toi sur le sol et beugle sans arrêt pour qu’il puisse dire que tu es malade et que tu ne peux pas travailler.


- Le bœuf suivit le conseil de l’âne et, le matin suivant, l’esclave alla vers le fermier et il lui annonça que le bœuf était malade et ne pourrait pas tirer la charrue.

« Dans ce cas, dit le fermier, attelle l’âne parce que le labourage doit être fait. »


Toute la journée, l’âne, qui avait seulement voulu aider son ami, se vit forcé de faire le travail du bœuf.


Quand vint le soir et qu’on le détacha de la charrue, son cœur était amer, ses pattes étaient fatiguées et son cou lui faisait mal parce que l’attelage l’avait irrité.

Le fermier Apolo s’attarda près de la grange pour écouter. Le bœuf commença : -


- Tu es un bon ami. Grâce à ton sage conseil, j’ai joui d’une journée de repos.


- Et moi, rétorqua l’âne, je suis comme plusieurs autres cœurs tendres qui commencent par aider un ami et finissent par accomplir sa tâche.


Dorénavant, tu tireras ta propre charrue, parce que j’ai entendu le maître ordonner à l’esclave d’aller chercher le boucher si tu étais encore malade. J’espere qu’il le fera, car tu es un compagnon paresseux.



𝐌𝐨𝐫𝐚𝐥𝐢𝐭é : Si tu désires aider ton ami, fais-le de façon que ses tâches ne retombent pas sur toi.

Tiré du livre « 𝒍’𝑯𝒐𝒎𝒎𝒆 𝑳𝒆 𝑷𝒍𝒖𝒔 𝑹𝒊𝒄𝒉𝒆 𝑫𝒆 𝑩𝒂𝒃𝒚𝒍𝒐𝒏𝒆 » écrit par George Samuel Clason.


Pour se procurer un exemplaire du livre :

Diaspora : https://vu.fr/8Oqr

Cameroun : 6.93.54.68.13 (Whatsapp)


𝐍𝐨𝐭𝐞 𝐃𝐞 𝐕𝐚𝐥è𝐫𝐞 : Ma personne, cette petite fable retrace assez bien le comportement de beaucoup d’entre nous en matière d’argent.


En général, lorsqu’une personne commence à gagner un peu d’argent, elle a tendance à être très généreuse et à vouloir essayer de résoudre tous les problèmes de sa famille. Et la famille également en profite au maximum en lui soumettant des problèmes qui n’en finissent jamais.

Les gens de la diaspora et les fonctionnaires en Afrique sont très bien placés pour ce phénomène.


J’ai plusieurs fois vu des amis étudiants ici en Europe qui se comportent comme l’âne dans la fable.


Beaucoup de membres de la diaspora, à force de tout le temps vouloir aider la famille au pays, se retrouvent en train de travailler pour la famille à tel point que la famille restée sur place ne fait plus rien et se contente d’attendre les western union venant de l’Europe.


Honnêtement, moi je n’ai rien contre le fait d’envoyer de l’argent à sa famille restée sur place en Afrique, et au contraire c’est un geste que je félicite.


Mais ce que je déplore ici, c’est le fait de se retrouver en train de travailler pour assouvir les caprices de la famille restée sur place au pays qui chaque fois appelle pour expliquer à quel point c’est dur au pays.



Ma personne, aider la famille ou les amis c’est très bien, mais tache de t’assurer qu’en voulant les aider, que tu ne sois pas en train de faire leur travaille à leur place.


La Promo de -25% sur les 2 livres se termine aujourd'hui à minuit


Sur ce ma personne, si la fable de l’âne et du bœuf t’aura apporté un plus, partage, like, commente et abonne-toi pour ne rien manquer des prochaines publications. On est ensemble comme en en décembre et on se ressemble.


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