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𝗝𝘂𝘀𝘁đ—Č 𝟯𝟬𝟬 𝗙𝗰𝗳𝗼...

Il y a un peu plus de 9 ans, je résidais encore dans un quartier populaire de Yaoundé-Cameroun appelé Kondengui.


Je me rappelle qu’à cette Ă©poque, l’argent de poche que me remettait mes parents s’avĂ©rait parfois trĂšs insuffisant pour me permettre de subvenir Ă  mes besoins.


C’est vrai qu’à cette Ă©poque, je n’étais pas encore un chercheur d’argent comme maintenant mais, j’avais vite fait de comprendre que si je voulais m’en sortir, il fallait que j’apprenne Ă  me dĂ©brouiller tout seul.


L’une des particularitĂ©s de ce quartier lĂ  c’était que trĂšs souvent, nos ainĂ©s nous prenaient sous leurs ailes pour les aider Ă  effectuer certaines tĂąches ingrates comme puiser de l’eau dans un puit, transporter des parpaings ou transporter de la terre via une brouette ou un saut.


Ceux qui ont grandi dans les quartiers difficiles comprennent la galùre que c’est lol.


Donc c’était un samedi, pendant les grandes vacances, il Ă©tait Ă  peine 07h du matin, je venais tout juste de finir de prendre mon petit dĂ©jeunĂ©.


Et quand je parle de petit dĂ©jeunĂ©, je ne parle pas du classique pain, lait et Ɠuf loin de la.


Quand je parle de petit dĂ©jeunĂ©, je parle d’un bon plat de BBH entends par la Beignet-bouillie-haricot.


C’est le meilleur petit dĂ©jeunĂ© au monde et je ne discute avec personne.


Enfin bref passons...


Je venais de faire le plein d’énergie et c’est alors qu’un ainĂ© du quartier (appelons le Dagobert) vint me chercher pour me faire la proposition suivante :


- Valùre, c’est comment mon bon petit ?


- Le big (grand frĂšre) voilĂ  mes restes. (Comme pour dire que tout va bien)


- Mon petit tu fais quoi ? Je te dis ça parce que j’ai un petit job la et je veux que tu viennes me donner un coup de main


- Huumm, c’est quoi comme job big ? lui demandais-je avec hĂ©sitation


- En fait je veux que tu m’aides à transporter des parpaings mon petit.


- Ok pas de problĂšme, mais tu me donnes combien ?


- Toi tu vois que je peux te tchocko (payer) combien pour un petit job comme ça mon petit ValÚre ?


- Bon si je peux avoir 500 Fcfa, ça serait déjà pas mal.


- Bon je vais te donner 300 fcfa alors mon petit ça te va ?


- Ok, marché conclut. Laisse-moi alors juste le temps de me changer et je te rejoins.


Sous ces mots, je suis immĂ©diatement aller me changer et j’ai rejoint Dagobert sur le champ de bataille.


Le travail avait durĂ© en tout 2h, c’était assez harassant mais bon, je n’avais rien Ă  faire donc pour moi ça m’occupait ceci d’autant plus que j’allais gagner 300 Fcfa.


En travaillant, je pensais dĂ©jĂ  Ă  ce que j’allais faire de ma paie : m’acheter un autre plat de BBH le jour d’aprĂšs lol.


Donc 2h plus tard, le job Ă©tait achevĂ© et c’était le moment de la paie.


Dagobert me commissionnait donc pour aller appeler le monsieur qui possĂ©dait les parpaings pour lui faire comprendre que le boulot Ă©tait achevĂ© et qu’il pouvait dĂ©sormais venir vĂ©rifier et surtout passer Ă  la caisse.


Chose promise, chose due, le monsieur arriva et sous mes yeux, il remit la somme de 5000 Fcfa Ă  Dagobert.


Et Dagobert, sorti 300 Fcfa de sa poche, et me les remis.


C’est seulement Ă  ce moment la que je rĂ©alisais ma bĂȘtise.


C’est seulement à ce moment-là que je me rendis compte que j’aurais pu gagner beaucoup plus que 300 Fcfa.


De cette petite anecdote, j’ai pu tirer 2 conclusions :


1Úre Conclusion : TrÚs souvent, la vie ne te donnera que ce que tu CROIS mériter.


2e Conclusion : Demande Ă  Dieu le ciel et comme ça, tu pourras peut-ĂȘtre atteindre les nuages.


En fait, qu’est ce qui s’est passĂ© : A cette Ă©poque-la, je pensais ne mĂ©riter que 500 Fcfa pour un job comme celui-la, et en Ă©change je n’ai gagnĂ© que 300 Fcfa.


Voila ma personne, je viens de te montrer en quelques mots, la raison pour laquelle beaucoup parmi nous gagne beaucoup moins que ce qu’il devrait gagner.


Beaucoup pensent mériter peu bilan des courses ils gagnent trÚs peu.


C’est l’une des diffĂ©rences fondamentales qui existe entre les riches et les pauvres.


Les milliardaires disent et pensent qu’ils mĂ©ritent gagner des milliards et puisqu’ils sont animĂ©s par ce sentiment de mĂ©rite la, ils sont prĂȘts Ă  remuer ciel et terre pour obtenir ce qu’ils mĂ©ritent.


Maintenant ma question :


Quelle quantitĂ© d’argent penses-tu mĂ©riter ?


La richesse ou la pauvretĂ© d’un individu commence dans sa tĂšte. La pauvretĂ© matĂ©rielle n’est qu’une manifestation d’une pauvretĂ© mentale.


C’est la raison pour laquelle lorsqu’un membre de la communautĂ© m’écrit pour me poser la question de savoir :


ValĂšre, je veux devenir riche, comment je fais ?


Ma rĂ©ponse est toujours la mĂȘme : Ă©duque-toi financiĂšrement.


Dans l’éducation financiĂšre, il y a un module qui en mon sens est la plus importante : c’est celle de la reprogrammation mentale.


Ce module qui vise Ă  casser le rĂȘve de pauvretĂ© qui a Ă©tĂ© placĂ© en nous depuis tout petit par notre entourage, pour le remplacer par le rĂȘve de la richesse.


Malheureusement que font la plupart des gens lorsque je leur demande de s’éduquer financiĂšrement, ils veulent tout de suite se lancer en business.


Sauf que, ils auront beau faire n’importe quel business au monde, tant que qu’ils auront un cerveau de pauvres ils ne gagneront que de faibles revenus.


Je pourrais aller beaucoup plus loin mais je vais m’arrĂȘter la pour aujourd’hui, je dĂ©velopperai d’avantage cette notion dans mon prochain livre intitulĂ© « 𝗟đ—Č𝘀 đ—œđ—źđ˜‚đ˜ƒđ—żđ—Č𝘀 đ˜€đ—Œđ—»đ˜ đ—ČÌđ—Žđ—Œđ—¶Ìˆđ˜€đ˜đ—Č𝘀 ».


Livre qui sera disponible le 13 Octobre 2021 sur argenlivre.com


Sur ce ma personne, je te dis on est ensemble comme en décembre et on se ressemble.



ValĂšre BELIAS

Argenlivre.com

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