top of page

𝗟𝗼 𝗿đ—Čđ—»đ—°đ—Œđ—»đ˜đ—żđ—Č đ—±đ—Č đ˜đ—Œđ˜‚đ˜đ—Č đ˜‚đ—»đ—Č đ˜ƒđ—¶đ—Č

  • Photo du rĂ©dacteur: Nelly
    Nelly
  • 9 fĂ©vr. 2023
  • 2 min de lecture

DerniÚre mise à jour : 10 févr. 2023


Rose venait de rompre ses fiançailles Ă  cause d’un Ă©cart de comportement de son fiancĂ©, quelques mois seulement avant la date prĂ©vue pour sa dot.

Elle Ă©tait Ă©tudiante en troisiĂšme annĂ©e Ă  l’universitĂ© de YaoundĂ© II (Soa) et lui, un fonctionnaire.


Un jour, ils furent invitĂ©s pour le diner au domicile de ses parents. Ils Ă©taient censĂ©s y ĂȘtre Ă  18h, mais ce n’est qu’à 20h que ce dernier se pointachez elle pour la prendre.


Elle refusa alors de sortir Ă  cette heure, Ă©tant donnĂ© qu’elle s’était dĂ©jĂ  excusĂ©e de son indisponibilitĂ© auprĂšs de ses parents en inventant une histoire Ă  dormir debout.


Ne pouvant plus tolérer ce éniÚme manque de respect, elle mit un terme à leur relation.

Bien avant cette rupture, Rose fit la rencontre

d’un de ses voisins de citĂ© prĂ©nommĂ© Thomas alors qu’elle Ă©tait en deuxiĂšme annĂ©e.


C’était un garçon clair de peau, environ 1m 66 faisant 69 kilos avec un visage plutĂŽt attrayant (le genre de gars avec qui les filles aiment marcher).

Leurs chambres étaient séparées par une autre.


Elle remarqua un garçon qui venait cogner rĂ©guliĂšrement Ă  sa porte sans aucune raison valable, tantĂŽt pour lui dire bonjour, parfois pour lui demander si elle avait besoin d’aide ; et Ă  chaque fois elle le repoussait arrogamment.


Jusqu’au jour oĂč comme par hasard elle le retrouva bien installĂ© dans sa chambre. Il convient de prĂ©ciser qu’à cette pĂ©riode, Rose partageait sa chambre avec une amie de sa petite sƓur dĂ©nommĂ©e Nanou.


À chaque fois que ce garçon venait, il faisait beaucoup de compliments à Nanou tandis que Rose n’avait droit qu’aux intrigues.

Elle savait pertinemment Ă  quel jeu il jouait et avait tout de suite compris qu’il Ă©tait intĂ©ressĂ© par elle, mais ne sachant pas comment faire pour l’aborder, il se servait de sa colocataire pour attirer son attention.


Elle observa son comportement durant tout un an. L’annĂ©e d’aprĂšs, Nanou emmĂ©nagea dans une autre chambre, Rose Ă©tait dĂ©sormais seule.

Thomas n’avait donc plus libre accĂšs Ă  sa chambre, Nanou qui lui ouvrait habituellement la porte Ă©tant partie.


Il se mit alors Ă  l’épier, surveillant ses moindres faits et gestes, jusqu’au jour oĂč ils se retrouvĂšrent nez Ă  nez pour la premiĂšre fois dans un couloir de la citĂ©.


C’était l’occasion rĂȘvĂ©e pour sympathiser. Depuis ce jour, il venait plus souvent lui donner des coups de main dans ses tĂąches mĂ©nagĂšres, ce qu’elle apprĂ©ciait Ă©normĂ©ment, mais jamais il ne lui parla de ses sentiments.


Puisqu’elle se sentait dĂ©sormais Ă  l’aise Ă  discuter avec lui, pendant ses nombreuses Ă©ruptions dans sa chambre, elle prenait un malin plaisir Ă  lui parler des hommes qui lui tournaient autour et mĂȘme de son fiancĂ©.


MalgrĂ© le fait qu’elle voyait que ces sujets le mettaient mal Ă  l’aise, elle ne s’arrĂȘtait pas, vu que pour elle Thomas n’était pas son genre d’homme.

Ce passage est un extrait du « Les cicatrices de l'infidélité » de Prudence WELL


Un livre ÉditĂ© par @Les Editions Argenlivre


Disponible sur Argenlivre.com





 
 
 

Commentaires


bottom of page