Ces paroles négatives et pessimistes m'ont rendue très triste, j’ai fondu en larme, comme si mon cœur était transpercé, je transpirais, je respirais très vite,
je n'avais plus de force, une faiblesse générale m'avait envahie, j'étais épuisée j'étais inconsolable, mais ma réponse restait : « NON je ne signerai pas. »
La femme docteur était à bout, ne sachant plus quoi dire pour me convaincre, elle me dit que je ne comprenais certainement pas et qu’elle devait en parler à mon mari.
Mon mari finit le travail, le médecin nous parla à deux, elle reprit toutes les explications du début à la fin, regardant de temps en temps mon mari pensant que lui au moins comprendrait, elle allait à fond pour convaincre mon mari.
Après avoir tout essayer, mon mari lui dit : « Je partage le même avis que ma femme, nous restons dans notre conviction de ne pas signer ce papier vous donnant l'autorisation de débrancher la couveuse. »
Le docteur ne savait plus comment nous convaincre.
La 3eme semaine commença lorsque le Docteur nous apprit qu'elle avait planifié un rendez-vous avec un prêtre et le grand Néonatologue d'un hôpital universitaire d'Utrecht qui est aussi un très grand hôpital dans une grande ville à 20 km d'Amsterdam.
Le médecin prit la parole en disant : « Mon collègue Docteur a 30 ans d'expérience dans ce domaine de néonatologie, il a travaillé avec de nombreux cas de bébés nés prématurés. »
À l'époque donc, en 2004, il sauvait ces bébés, et à partir de 25 semaines seulement, et nous avions eu de la chance, notre bébé était né à la 26ème semaine de grossesse.
Aujourd'hui j'ai appris qu'avec l'évolution de la technologie ils arrivent à sauver encore ces très grands prématurés.
Mon mari et moi lui avons dit ceci : « On veut bien venir avec notre propre pasteur, parce que nous ne sommes pas catholiques,
nous ne voulons pas du prêtre de l’hôpital, nous sommes de l'église de réveil évangélique, nous viendrons avec notre propre pasteur. »
« Ok, il n'y a pas de problème », répondit-elle.
Je me demandais bien pourquoi ce docteur se démerdait tant à nous convaincre de signer pour que la couveuse soit débranchée.
Qu’avait-t-elle à y gagner, car la personne qui devait se tracasser c'était bel et bien moi, car selon elle et leur pronostic l'enfant serait handicapé, mais pourquoi ce harcèlement mental.
Ce passage est un extrait du livre 𝑮𝑨𝑹𝑫𝑬 𝑬𝑺𝑷𝑶𝑰𝑹, 𝑷𝒂𝒓𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒓𝒆̂𝒗𝒆𝒓 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒑𝒓𝒊𝒗𝒊𝒍𝒆̀𝒈𝒆 de 𝗝𝘂𝗹𝗶𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗠𝗔𝗦𝗦𝗔𝗠𝗕𝗔.
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