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  • Photo du rĂ©dacteur: Nelly
    Nelly
  • 16 mars 2023
  • 2 min de lecture

“Nous reprochons aux autres tout ce que nous faisons nous-mĂȘmes et refusons de voir.”

C’est pour cette raison que nous attirons dans nos relations des personnes qui nous le montrent,

et jusqu’à ce que nous en prenions conscience et dĂ©cidons de changer ce schĂ©ma,

nos relations avec les autres porteront toujours cette marque de rappel douloureux.


“Il est plus facile de regarder le monde entier et de le scanner d’un seul coup d’Ɠil, que de se regarder sincĂšrement pour se voir soi-mĂȘme tel que l'on est vraiment, mĂȘme face Ă  un miroir devant lequel on se maquille chaque jour.”


Il est tellement difficile de connaĂźtre rĂ©ellement qui on est, surtout pour un masochiste car il a beaucoup de mal Ă  admettre qu’il en est un.

Pour lui, tout ce qu'il fait est “normal”, et il serait mĂ©chant de sa part d’admettre qu’il se fait maltraiter ou se maltraite lui-mĂȘme.


Si tu te reconnais dans la description physique du masochiste et pas dans les autres caractéristiques,

relis plusieurs fois ces parties et tu verras que les choses deviendront de plus en plus claires, donne-toi du temps.


Garde bien Ă  l’esprit que le masque n'est portĂ© uniquement que pour se protĂ©ger et Ă©viter la douleur et la souffrance Ă  chaque nouvelle humiliation.

Cependant, plus la blessure et la douleur qui l’accompagne sont graves, plus la personne porte son masque de protection,

qu'on peut aussi appeler le “faux-self” (appellation donnĂ©e par certains psychologues pour signifier “faux-soi”).


Les comportements du masochiste sont guidĂ©s par la peur de revivre l’humiliation.

Mais il est trĂšs rare qu'une personne s’identifie dans tous les comportements sus-citĂ©s, on en prĂ©sentera plusieurs ou un seul selon l’intensitĂ© de la blessure.


Chaque blessure rĂ©vĂšle plusieurs comportements et attitudes intĂ©rieures, que seul le concernĂ© peut reconnaĂźtre s'il s’écoute et reste honnĂȘte avec lui-mĂȘme.

Lorsqu’on est en rĂ©action, on ne peut ĂȘtre soi-mĂȘme, on se laisse diriger par ses peurs.


Si les façons de penser, de se sentir, de parler et d’agir sont reliĂ©es Ă  notredouleur, alors cela indique qu'on est en rĂ©action face Ă  la vie.

Dans ce cas, il est impossible de se centrer, de trouver sa place en tant que personne et de se sentir heureux.


C’est pourquoi il est si important d’ĂȘtre conscient des moments oĂč l’on est en rĂ©action, ce n’est qu’à ce moment lĂ  qu’on peut devenir maĂźtre de sa vie.

La vie n’est pas faite que d’humiliations, il est possible de s'en libĂ©rer. Dans la partie traitant de cette guĂ©rison tu en trouveras les clĂ©s.


Si tu as des doutes quant au fait de souffrir ou non de cette blessure, je te propose de vérifier auprÚs de ceux qui te connaissent bien ;

autrui Ă©tant le mĂ©diateur indispensable entre moi et moi-mĂȘme comme le disait Jean Paul Sartre.

Ce passage est un extrait du livre 𝑭𝒂𝒊𝒕𝒆𝒔 𝒕𝒐𝒎𝒃𝒆𝒓 𝒗𝒐𝒔 𝒎𝒂𝒔𝒒𝒖𝒆𝒔 de đ—©đ—źđ—»đ—¶đ—żđ—Č𝘀𝘀đ—Č 𝗗𝗱𝗡𝗚𝗠𝗱.


Livre édité par Les Editions Argenlivre

Pour la fĂȘte des femmes, nous organisons une promo jusqu'au 12 mars, donc si tu souhaites te procurer ce livre, c'est le moment oĂč jamais : https://forms.gle/4V7PncvamDi6LfAj9


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