Par Paul Pogbus
Toujours en pleine discussion avec le monsieur, il me posa une question : « Jeune homme, veux-tu vraiment rĂ©ussir ? ». Sur le moment, jâai trouvĂ© cela bizarre parce que si ce nâĂ©tait pas le cas je ne serais pas venu auprĂšs de lui.
âUn peu gĂȘnĂ©, je lui ai dit : « Oui ! Je veux rĂ©ussir ». Ensuite, Il mâa dit dâamener un seau remplit dâeau, ce que jâai vite fait.
Ensuite il mâa dit : « je vais plonger ta tĂȘte dans ce seau dâeau. »
â Il nâavait mĂȘme pas terminĂ© sa phrase que je lâai interrompu en lui disant : « Pourquoi plonger ma tĂȘte dans ce seau dâeau, tu veux me tuer ? »
Jâai commencĂ© Ă penser que, ce que les gens disaient sur lui (quâil Ă©tait un sorcier) Ă©tait vrai. Mais malgrĂ© cela, je nâarrivais pas Ă croire en cela.
âIl mâa demandĂ© pour la n-niĂšme fois : « jeune homme veux-tu rĂ©ussir ? »
âMoi : Oui bien-sĂ»r que je veux rĂ©ussir, mais ce que tu me demandes est trĂšs dangereux et je ne vois pas le rapport entre se noyer et rĂ©ussir.
Jâavais deux choix : soit sortir de chez lui et abandonner ma quĂȘte de rĂ©ussite ou plonger ma tĂȘte dans ce seau remplit dâeau. Mais mon obsession pour la rĂ©ussite lâavait emportĂ© sur lâautre qui Ă©tait celle dâabandonner.
âAvant de plonger ma tĂȘte sous lâeau il mâa dit ceci : « Je vais plonger ta tĂȘte dans lâeau et ma main restera poser sur ta tĂȘte pour tâempĂȘcher de la sortir. Et tu devras te battre pour sortir ta tĂȘte de lâeau sinon tu vas te noyer. »
Jâavais la peur au ventre, mais comme jâavais dĂ©jĂ pris ma dĂ©cision, jâai acceptĂ©. Il a plongĂ© ma tĂȘte sous lâeau et je nâarrivais plus Ă respirer.
Sa main Ă©tait imposĂ©e de force sur ma tĂȘte ce qui mâempĂȘchait de sortir la tĂȘte, jâai luttĂ© de toutes mes forces mais je nâarrivais pas Ă faire sortir ma tĂȘte de lâeau, jâai commencĂ© Ă perdre mes forces, une chose mâest venue Ă lâesprit : si jâabandonne je vais mourir, car de toutes les façons cette homme doit vouloir me tuer, je ne vais pas me laisser faire.
Jâai repris mes forces et dâune maniĂšre brusque jâai sorti ma tĂȘte de lâeau avec force.
Sa main imposĂ©e sur ma tĂȘte nâavait pas pu me maintenir au fond de lâeau. Apres avoir sorti ma tĂȘte de lâeau jâĂ©tais fou furieux contre lui. Je lâai traitĂ© de criminel, de tous les noms, jâavais regrettĂ© pourquoi jâĂ©tais allĂ© le voir, alors jâai dĂ©cidĂ© de partir. Il souriait comme si rien ne sâĂ©tait passĂ©.
âEnsuite, il me dit ceci : tu viens de faire le baptĂȘme de la rĂ©ussite. Assieds-toi jeune homme jâai quelques questions Ă te poser.
âJâai refusĂ© de mâassoir en disant : dis ce que tu veux dire jâentends correctement ta voix, ça nâest pas nĂ©cessaire que je mâasseye.
Il commença à me poser ses questions :
Lui : Lorsque tu Ă©tais en train de te noyer, quelle Ă©tait la seule chose Ă laquelle tu pensais ?
Moi : je ne pensais quâĂ rester en vie (vivre)
Lui : la maniĂšre dont tu Ă©tais dĂ©terminĂ© Ă rester en vie lorsque tu Ă©tais sous lâeau doit ĂȘtre la mĂȘme que tu devras appliquer pour rĂ©ussir.
Si tu veux rĂ©ussir il nây a pas deux options, la plupart des gens qui ont rĂ©ussi garde cette mentalitĂ© « la rĂ©ussite est la seule option visĂ©e ».
Il continua : le seau dâeau caractĂ©rise le monde dâĂ©checs dans lequel la vie est trĂšs dure, ta tĂȘte te reprĂ©sente.
Ma main imposĂ©e sur ta tĂȘte caractĂ©rise les problĂšmes de la vie, les Ă©preuves, les coups de la vie, la galĂšre bref, tout ce que tu considĂšres comme un frein Ă ta rĂ©ussite.
Lorsque ta tĂȘte Ă©tait enfouie dans lâeau tu avais deux choix :
âChoix n°1 : Tu te dĂ©fends de toutes tes forces pour pouvoir vivre car dans la vie, les plaintes sont lâapanage des faibles. Donc si tu veux sortir de la misĂšre, il est important dâarrĂȘter de te plaindre car cela ne rĂ©soudra pas ton problĂšme.
En quĂȘte de rĂ©ussite, il y aura toujours des Ă©preuves, des problĂšmes, des personnes nocives Ă affronter.
Et tu ne dois jamais te laisser dominer par la main qui te pousse, tu dois rester dĂ©terminer Ă atteindre tes objectifs, peu importe ce qui tâarrive nâabandonne jamais, peu importe les Ă©preuves gardes en tĂȘte que tu es plus fort quâelles.
La seule chose qui doit te dominer câest la rĂ©ussite, tu dois vouloir rĂ©ussir comme si tu te battais pour vivre, tu dois te battre comme si câĂ©tait ton dernier combat sur terre.
Il nây a pas de court chemin pour la rĂ©ussite, si tu souhaites rĂ©ussir il est inĂ©vitable dâaffronter tes peurs. Oui ! la peur de ne pas pouvoir y arriver. Tu nâas pas le temps pour ces choses.
âChoix n°2 : Tu te dis que la main imposĂ©e sur ta tĂȘte est trop lourde et tu abandonnes : oui RĂ©ussir sa vie câest beau, mais pour y arriver, tu dois en baver.
Beaucoup de gens ne rĂ©ussiront jamais parce quâils abandonnent trop tĂŽt et ces gens ne verront jamais la rĂ©ussite.
Se plaindre de la main qui est imposĂ©e sur ta tĂȘte est synonyme dâĂȘtre un faible qui ne peut pas se battre pour sa rĂ©ussite.
Extrait tirĂ© du livre đđÌđźđŹđŹđąđ« đđŹđ đźđ§ đđđŻđšđąđ« Ă©crit par đđđźđ„ đđđđ aka đđšđ đđźđŹ et Ă©ditĂ© par les đđđąđđąđšđ§đŹ đđ«đ đđ§đ„đąđŻđ«đ.
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