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𝗟𝗮 𝗴𝘂𝗲́𝗿𝗶𝘀𝗼𝗻 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗮 𝗱𝘂 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀


Avant de voir les premiers signes de guérison, cela peut prendre trois, six, neuf mois voire même un an et plus chez certains, rien que pour reconnaître leur

blessure.


Vouloir aller trop vite ne va apporter que plus de frustration et potentiellement conduire à l’abandon, c'est aussi le signe, qu’il faut revoir sa patience et sa tolérance.

C'est la raison pour laquelle je te suggère de relire plusieurs fois les parties où tu as pu te sentir concerné(e).


Les marques qui resteront de ta cicatrisation ne seront qu’un témoignage, alors ne les méprise pas, accepte-les et en plus, aime-les.

Les expériences n'ont pas de prix, qu’elles aient été plaisantes ou non.


Il serait stupide de tenter de s'en débarasser plutôt que de s'en servir comme levier, car sur la carte de notre vie,

elles présentent les empreintes marquant notre passage à un endroit donné.

Or effacer l’empreinte revient à nier notre passage à cet endroit, accroissant donc la probabilité de s'y retrouver à maintes reprises sans savoir pourquoi, c’est tout simplement croire qu'on avance mais sans aller nulle part en réalité.


En gros, tu sauras que tu es en pleine guérison de ta blessure principale et des autres si tu en as plusieurs,

lorsque tu découvriras tes besoins physiques et psychologiques qui n’ont jamais été écoutés, ni nourris.


Ce sont eux qui te guident vers les personnes et situations susceptibles de t'en faire prendre conscience.

Ces situations ou personnes peuvent être empreintes de douceur et de bienveillance, mais aussi de maladresse et de douleur.


En effet l’émotion liée à une blessure

psychologique indique très souvent un besoin non comblé depuis l’enfance mais ignoré ou réprimé par l’être concerné lui-même.

Plusieurs personnes n'ont pas connaissance des manques et des besoins qu’elles éprouvent à cause de l’isolation émotionnelle mise en place par leur masque ou comme certains psychologues l'appellent « le faux-self (faux-soi) ».


Sachant que le manque est le moteur du désir, car nous avons envie de ce qui nous manque, il devient dès lors possible de faire les choix qui nous correspondent.

Guérir ses blessures revient alors à identifier ses manques afin de combler ses besoins psychologiques et même physiques en toute conscience.


Le réalisant, on cherche enfin la solution adaptée au bon endroit et au moment opportun, on devient autonome et non plus dépendant affectif.

C’est l'un des merveilleux avantages de la guérison, car l’autonomie affective nous rend capable de savoir ce que nous voulons et de poser les actions nécessaires pour le réaliser.


Tout en demandant de l'aide si besoin à la personne adéquate sans exigences inutiles.

Lorsqu'on devient autonome, on sait dire au revoir aux personnes et aux choses qui s'en vont, on ne s’effondre pas en disant “Que vais-je devenir sans ceci ou cela.”


On vit sa peine en sachant qu’on a à l’intérieur de soi et tout autour, les ressources nécessaires pour continuer de vivre sans cette personne ou cette chose.

On a confiance en soi et en la vie, car on reconnaît son essence Divine, on se reconnecte à soi comme Être Spirituel vivant une expérience humaine, et que l’univers tout entier accompagne.


Ce passage est un extrait du livre 𝑭𝒂𝒊𝒕𝒆𝒔 𝒕𝒐𝒎𝒃𝒆𝒓 𝒗𝒐𝒔 𝒎𝒂𝒔𝒒𝒖𝒆𝒔 de 𝗩𝗮𝗻𝗶𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲 𝗗𝗢𝗡𝗚𝗠𝗢.

Livre édité par Les Editions Argenlivre


Pour la fête des femmes, nous organisons une promo jusqu'au 12 mars, donc si tu souhaites te procurer ce livre, c'est le moment où jamais : https://forms.gle/4V7PncvamDi6LfAj9



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