Comme le disait Bouddha, « Nous sommes ce que nous pensons. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde ».
Les représentations que nous nous faisons dans notre subconscient créent deux types de pensées à savoir : les pensées positives et les pensées négatives.
Chacune d’elles étant alimentées par nos croyances.
Les pensées limitantes sont perçues comme des pensées qui bornent nos capacités et freinent notre croissance personnelle.
Elles prennent forme dès le bas âge, avant l’âge de 07 ans, et sont principalement nourries par l’éducation reçue dans l’environnement au sein lequel nous avons passé notre enfance.
D’une manière générale, mon éducation personnelle est l’ensemble des enseignements que mes parents m’ont donnés et du milieu dans lequel j’ai grandi.
J’ai tellement entendu mes parents dire des choses absurdes sur l’argent, les relations amoureuses et sur la vie en générale.
Plus le temps passait, plus leurs paroles s’installaient profondément dans mon esprit, parce qu’en tant que des personnes adultes, je croyais que tout ce que ces derniers pouvaient dire n’était que stricte vérité du fait de l'expérience qu'ils ont pu acquérir avec l'âge.
J'étais également convaincue que tout ce qu’ils faisaient ou me disaient n’avait pour but que de favoriser mon épanouissement et mon bien-être.
Je n'avais jamais imaginé qu'ils puissent se tromper ou avoir une vision erronée par rapport à tel ou tel autre sujet.
Par conséquent, la connexion entre mon cerveau et mes pensées limitantes, pour me chuchoter de rester dans ma zone de confort, ne pouvait être que très fluide jusqu'à l'âge adulte.
Il m’a fallu du temps et beaucoup de travail personnel pour réparer cela.
C’est l’exemple d’un enfant qui voit son père travailler durement pour réussir ; cette vue crée dans le psychisme de ce dernier un lien entre le travail difficile et la réussite.
De ce fait, à travers la fréquence de certaines actions que posent les personnes de notre entourage, on est enclin à se dire que celles-ci sont universelles et qu’il n’y a aucun mal à les reproduire ailleurs.
Une fille qui grandit dans une société où les femmes n’ont pas droit à la parole, et où l’homme est considéré comme le maître absolu, le plus puissant et le plus fort, aura du mal à défendre sa position devant une assemblée d’hommes, où qu’elle se trouve.
Beaucoup de femmes vivent ce type de discrimination frustrant depuis le bas âge.
Dans plusieurs sociétés contemporaines, nous pouvons observer comment la répartition des jouets entre enfants se fait.
Selon que l’enfant soit un garçon ou une fille, il recevra tel ou tel type de jouet précis.
Les filles seront par exemple contraintes de jouer aux princesses avec leurs poupées, tandis que les garçons auront des voitures et joueront aux héros.
Tout ceci parce que les petites filles sont considérées comme très fragiles, et les petits garçons comme des conquérants.
C’est ce genre de configuration qui fait en sorte que l’on considère l’homme comme le sexe fort, et la femme comme le sexe faible.
Ce passage est un extrait du livre « Osez créer votre vie » de Azara ABDOU IDI
Édité par Les Editions Argenlivre
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