comment se lancer en entrepreneuriat
Lorsque l’on veut sortir de la pauvreté, atteindre l’indépendance financière ou devenir riche, il faut explorer un champ plus large que celui de son seul emploi. Dépendre d’une seule et unique source de revenus est en soi limitatif en plus de constituer un grand risque. Et si vous perdiez brusquement cet emploi ?
Dans le film qui raconte le combat de Kunta et de sa descendance, il y a une scène qui m’a aidé à comprendre qu’il ne faut jamais dépendre d’une seule source de revenus. À la suite de Kunta Kinte, sa descendance a continué de vivre en esclave. Des années plus tard, il y a eu la guerre des abolitionnistes. L’esclavagisme fut aboli et les esclaves furent enfin libres. C’était une scène de joie extraordinaire pour les familles d’esclaves. Ils étaient enfin libres. Une liberté recherchée depuis des siècles. Mais immédiatement après leur exaltation, un problème s’est posé.
Comment allaient-ils vivre maintenant qu’ils étaient libres ?
Pendant des années, ils ne dépendaient que d’un maître. Ils ne savaient faire que ce que les maîtres leur demandaient en fonction de leurs besoins. Ils n’avaient aucun héritage… par où commencer maintenant qu’ils étaient libres ?
Cette même scène, nous la voyons dans la vie d’un employé qui, pendant des années, ne s’est consacré qu’à son emploi et a dépensé son argent sans créer d’alternative. Même si cet employé déteste silencieusement ce travail qui lui impose de se réveiller tous les jours à la même heure, de faire toujours les mêmes choses, il est obligé de garder ce travail pour vivre et sa soudaine libération peut devenir un grand problème. Si son employeur met fin à son contrat pour une raison légitime, comme cessation d’activité, cet employé se retrouvera dans une situation inconfortable. Je vois des parents et connaissances qui ont été complètement ruinés après avoir perdu leur emploi. Certains n’ont plus jamais trouvé de travail et ont vécu misérablement jusqu’à la fin de leur vie. Le problème, ce n’est pas vraiment l’emploi mais le fait de croire que notre vie est assurée pour toujours. C’est une mentalité à combattre.
En RDC, il y a un exemple de cette tragédie. Des années après l’indépendance, il y avait une grande société minière appelée Gécamine qui constituait le cœur de l’économie nationale. Travailler à la Gécamine était le meilleur emploi du pays. La Gécamine logeait ses cadres dans des maisons lui appartenant situées dans une belle ville. Elle scolarisait leurs enfants à ses frais et assurait tous les soins médicaux. La Gécamine donnait des provisions alimentaires à ses agents à la fin de chaque mois. C’était le genre de vie dont tout monde rêvait. Avec le temps, ses agents tombèrent dans l’illusion que la Gécamine leur offrirait tout cela jusqu’à la mort. En conséquence, personne ne pensait à construire sa propre maison. Chacun faisait son travail et dépensait son argent.
Quelques décennies plus tard, la Gécamine connut des problèmes financiers et, pendant des mois, ne fut plus en mesure de payer ses agents. Ce fut une tragédie inimaginable pour eux qui avaient perdu toute capacité à chercher une alternative à leur emploi. Dans une conférence que je donnais à Kolwezi, siège de la Gécamine, les participants m’ont raconté des histoires horribles de cette période sombre. Ils étaient tout à fait d’accord avec moi qu’une personne qui a vécu longtemps dans une totale dépendance à un emploi a généralement beaucoup de difficultés à se prendre en charge en dehors de cet emploi.
Dans le film, les esclaves enfin libres ont pris une décision qui devrait nous inspirer. Ils sont allés chez les maîtres, propriétaires des terres, leur ont demandé de continuer à travailler pour eux à condition d’obtenir une partie de la récolte, et les maîtres ont accepté. Ils ont ensuite décidé d’épargner une grande partie de leurs gains pour réunir plus d’argent et migrer vers le nord où il y avait plus d’opportunités pour les Noirs.
Voyez-vous, même une liberté proclamée, sans épargne, n’était pas en soi une liberté au vrai sens du terme. Par conséquent, toute personne qui comprend le combat de Kunta devrait épargner une bonne partie de son salaire. Pour y arriver, elle devrait aussi s’exercer à créer des sources de revenus alternatives. Sans plan, sans action échelonnée dans le temps, vous aurez moins de chance de vous sauver un jour.
Je ne veux pas dire que tout ce que vous allez entreprendre doit immédiatement réussir. Je peux seulement vous inviter à développer cet esprit et à vous entraîner. J’ai moi-même lancé plusieurs initiatives pendant mon parcours et j’ai essuyé des échecs qui m’ont beaucoup peiné. Mais, avec le temps, cela m’a permis de gagner beaucoup d’expérience, ce qui m’aide énormément aujourd’hui. Une expérience et des aptitudes dont ne peut disposer celui qui n’a jamais rien tenté.
Tiré du livre « Je Suis Kunta » de Ricardo KANIAMA, Pour obtenir le livre, laisser un message Whatsapp au 0033 7 84 75 79 81
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Note de Valère : Ma personne, pour répondre à la question de comment créer une source de revenu lorsqu’on est salarié ou alors lorsqu’on est étudiant et qu’on termine ses journées tard, et bien ma personne, il faut que tu trouves, dans un premier temps une activité parallèle que tu peux mettre en place sans pour autant t’empêcher de continuer tes études ou bien ton job. Ne me dis pas que tu n’en trouves pas. Avec internet aujourd’hui il y’a tellement d’ouvertures. Tu peux aller sur internet et taper « idées business pour étudiants ». Tu trouveras forcément quelque chose. Peut-être pas quelque chose taillée sur mesure comme tu le souhaites, mais il faudra que tu l’adaptes à ton univers.
Malheureusement, beaucoup ne se lanceront jamais parce qu’ils vont rester la à attendre le business qui dès qu’il vont le lancer va les rendre millionnaire. Non non et non ma personne, si devenir millionnaire était aussi simple, ça se saurait. Donc sache que lorsque tu vas lancer un business en parallèle de tes études ou de ton boulot, et bien il va falloir que tu vendes ton lit. Parce que tu auras des journées à rallonge. Le soir lorsque rentres du boulot ou bien de l’école, c’est une 2e journée qui commence pour toi. Mais c’est le prix à payer. C’est exactement par ce processus la que je passe en ce moment.
Quand beaucoup me demandent comment je fais pour jongler entre mes études, mes business et les vidéos sur les réseaux, et bien la réponse est toute simple, « Je dors 5 à 6h par nuit, je ne fais pas la fête, en ce moment je vois très peu mes amis, tout mon argent part dans les livres et formations ». Est-ce que c’est facile à endurer ? non pas du tout, mais bon c’est la vie que j’ai choisi de mener pour un temps. Et si tu n’es pas prêt à payer ce prix-là, alors tu n’es pas prêt à vivre une vie d’indépendance financière ma personne.
Sur ce, je te donne rdv demain matin pour une séance de partage encore plus enrichissante ma personne. Si la publication t’aura apporté un plus, like, mets en commentaire « #jesuiskunta », partage, identifie des amis et abonne-toi pour ne rien manquer des autres publications et pour me faire comprendre que je peux continuer ou non dans la même lancée. On est ensemble comme en
décembre et on se ressemble.
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