Mon père biologique était un homme très entreprenant. Lorsque je suis né, en 1979, il disposait d’une grande ferme contenant des plantations de café, des troupeaux de bœufs, des chèvres, des moutons et des volailles. Il était sans doute l’un des plus riches du village et de la contrée. Nous mangions de la viande à volonté et notre vie était agréable.
Mais, un beau jour, alors qu’il avait à peine quarante ans et moi six, il tomba malade.
Son état de santé se détériora très vite et il décéda. Ce fut un certain Jeudi saint de 1986. Il fut enterré le Vendredi saint soir, le village n’ayant pas de morgue pour garder le corps.
Notre peine s’associa à celle de Jésus sur la croix. Notre vie bascula en une fraction de seconde juste après son enterrement.
Il faut savoir que, selon la coutume en vigueur dans notre village perdu d’Afrique, les biens d’un homme n’appartiennent pas à ses enfants, mais à sa famille, et donc à son clan.
Mes cousins paternels étaient dès lors des héritiers légitimes des avoirs de mon père, leur oncle. Ce système se nomme le matriarcat. Il est en vigueur dans certains coins du continent africain.
Il s’agit vraisemblablement de la forme la plus primitive de l’organisation sociale. Mais, hélas ! La tradition était sacrée, qui pourrait la remettre en cause ? Surtout pas ma mère qui avait grandi dedans !
Nous devions donc quitter la maison paternelle et laisser tous les biens, y compris nos lits en bois et nos gobelets en plastique.
Cependant, en signe de reconnaissance et par pitié pour nous, on offrit généreusement à ma maman et à la coépouse de son mari (mon défunt père étant polygame) une chèvre à chacune.
C’est de ce drame familial que naquit cette fameuse histoire de la chèvre de ma mère qui me conduisit à construire mon propre capital à partir de petites économies.
Mes auditeurs aiment souvent que je la leur raconte dans mes conférences.
Par la suite, ils m’ont vivement encouragé à l’écrire sous forme de livre ; c’est ce que j’ai fait, afin d’aider tous ceux qui cherchent à se lancer dans la vie sans argent et qui n’ont pas l’occasion d’assister à mes conférences.
Selon eux, cette analogie avec la chèvre de ma mère permet de mieux comprendre le secret grâce auquel je suis parti de strictement rien et de bâtir une grande affaire me rendant millionnaire en quatre ans seulement.
Nous nous mîmes alors en route vers le village de ma mère, situé à quelque dix kilomètres de la ferme, laissant derrière nous cette dernière avec ses plantations vertes de café, ses troupeaux et ses volailles.
Ma mère rentrait ainsi au bercail avec ses cinq enfants et une chèvre après avoir été mariée durant un quart de siècle avec mon père qui nous avait laissés seuls face à une tradition impitoyable.
Notre chèvre, attachée à une corde, marchait devant nous sous la direction d’un frère ainé du nom de Patrice.
Une chèvre, oui, cette chèvre ! C’était notre seul héritage, notre seule richesse. Notre vie en dépendait. Mais, en tant qu’enfants, nous étions trop jeunes pour comprendre pleinement la situation dans laquelle nous nous trouvions à ce moment-là.
Mais, route faisant vers le village de ma maman, les larmes incessantes qui coulaient continuellement sur ses joues nous laissaient entendre que ce village n’était pas une randonnée touristique…
2.𝙋𝙤𝙪𝙧𝙦𝙪𝙤𝙞 𝙡𝙖 𝙘𝙝è𝙫𝙧𝙚 𝙣𝙚 𝙙𝙚𝙫𝙧𝙖𝙞𝙩-𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙥𝙖𝙨 ê𝙩𝙧𝙚 𝙩𝙪é𝙚 ?
Arrivés au village, nous dûment faire face aussitôt à une vie très difficile sur tous les plans. Les habitudes, spécialement alimentaires, n’étaient plus les mêmes.
Oui, la vie peut vraiment basculer, croyez-moi ! Nous refusions ce nouveau régime alimentaire basé essentiellement sur les feuilles de manioc, de patates douces ou de courges, préférant notre viande habituelle.
Dès lors, nous demandions quotidiennement et avec insistance à maman de tuer la chèvre pour la manger.
Notre mère souffrait terriblement de cette situation. Et pourtant, malgré ce fait et nos incessantes supplications, elle refusait de commettre cet acte. Nous étions déçus de son comportement et la considérions comme méchante.
Un beau soir du mois de Mai 1986, elle nous réunit autour du feu de bois et nous expliqua sa décision, les larmes aux yeux :
« Je fais cela pour votre bien, car si vous ne mangez pas cette chèvre immédiatement, nous pouvons espérer consommer à la longue sa viande de temps en temps.
Mais si, par contre, mous la mangeons aussitôt, après cela nous ne pourrons plus jamais ingérer de la viande de toute notre vie. En plus, je n’aurai plus de quoi subvenir à vos besoins et, en conséquence, nous mourrons l’un après l’autre. »
Sur quoi les aînés se mirent à pleurer, car ils avaient enfin pris conscience de la gravité de notre situation.
Plus tard, j’appris que, dans la seconde situation, j’aurais été le premier à mourir, étant le plus jeune et donc le plus fragile.
Effrayés à l’idée que nous risquions notre vie, ils demandèrent à ma mère de ne pas la tuer, Dieu merci ! On lui donna alors le nom de Mussoluoni (« Source de la vie »). En évoquant ce souvenir, l’émotion me gagne.
Mussoluoni mangeait dans nos mains. Elle passait ses soirées accroupie, à côté de nous, autour du feu, au lieu d’être avec les autres chèvres du village, sentait l’affection et l’attention que toute la famille lui portait. La nuit, elle dormait à la porte de notre case en paille.
Elle savait que sa place était parmi nous. Enfin, le miracle s’accomplit très vite…
La suite dans le livre « 𝑳𝒂 𝑪𝒉è𝒗𝒓𝒆 𝑫𝒆 𝑴𝒂 𝑴è𝒓𝒆 » De Ricardo KANIAMA
Pour se procurer le livre clique sur le lien ci-dessous :
✅ Afrique : https://vu.fr/NKGV
✅ Diaspora : https://cutt.ly/GjAKQTA
Note de Valère ✍🏾✍🏾 : Ma personne, l’histoire que tu vient de déguster une histoire vraie qui est à la base de la richesse de Ricardo KANIAMA. R.KANIAMA.
Pour ceux qui ne le connaissent pas encore est un multimillionnaire congolais qui a bâti sa fortune en partant de rien du tout et juste en s’inspirant de l’histoire de la chèvre que sa maman a conservé au lieu de la mangé comme il le souhaitait.
Je pense en mon sens que tout africain qui se respecte et qui souhaite un jour atteindre devenir libre financièrement devrait prendre le temps de lire ce livre ou du moins d’écouter ce monsieur. Pourquoi ?
Parce qu’on apprend à devenir riche auprès des riches. Dans ce livre tu découvriras les bases de ce qu’il faut absolument savoir si jamais tu souhaites devenir indépendant financièrement surtout si tu es africain.
Ce livre te fera prendre conscience de toutes les raisons pour lesquelles il y’a autant de personnes pauvres en Afrique mis aussi et surtout ce que tu peux faire et dois faire t’en sortir.
Ça fait 2 ans aujourd’hui que j’ai moi-même découvert ce livre et je ne te cache pas qu’il a transformé ma vie.
Après avoir lu le livre, ma façon de penser l’argent a changé et dans les mois qui ont suivi, ce qu’il y’avait aussi dans mon porte-monnaie a aussi changé et ne cesse de changé.
L’un des plus bel enseignement que j’ai tiré de ce livre c’est l’enseignement suivant : « Devenir riche n’a pas à avoir avec la quantité d’argent que tu gagnes, mais plutôt le plus important c’est ce que tu fais de l’argent que tu gagnes."
L’argent comme une chèvre peut se multiplier à partir du moment ou on fait ce qu’il faut.
Donc ma personne, si tu veux faire plus d’argent, éduque-toi financièrement car la quantité d’argent que tu gagne est intrinsèquement liée à ton niveau de connaissance en matière d’argent.
Sur ce ma personne, je te donne rdv demain matin même heure pour une séance de partage encore plus enrichissante.
Si ce texte t’aura apporté un plus, Like, Commente Partage, identifie des amis afin que je sache que cela t’intéresse et que je puisse continuer dans la même lancée.
Donc on est ensemble comme en décembre et on se ressemble ma personne.
Argenlivre.com
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